Pauline PicardIl y a ce moment de l’année où tout le monde semble s’exclamer en chœur : « Le printemps arrive, c’est le renouveau, c’est le moment de tout changer ! ». Et pourtant… si on tend un peu l’oreille et qu’on observe bien, la nature, elle, ne se précipite pas tant que ça.
Les bourgeons ne jaillissent pas en fanfare dès le 21 mars, les arbres ne nous font pas un remake de feu d’artifice floral du jour au lendemain. Non, tout cela prend son temps. Le printemps, c’est justement l’art d’y aller doucement, un pas après l’autre, ou plutôt une pousse après l’autre.
Alors pourquoi pas nous ?
Prendre le temps d’ouvrir les volets
Les premiers rayons de soleil nous caressent timidement le visage, les oiseaux s’égosillent parfois un peu trop tôt le matin pour les amateurs de grasses matinées, et l’air sent déjà un peu la promesse de jours plus doux. C’est tentant de se dire qu’on va tout révolutionner : faire du tri, reprendre le sport, manger bio, organiser ses vacances d’été et, tant qu’à faire, trouver la paix intérieure avant la semaine prochaine.
Mais si, cette année, on décidait de s’inspirer de la nature en ouvrant les volets, pas pour faire, mais simplement pour être ?
Pour respirer un bon coup, pour observer sans se juger où on en est vraiment. Peut-être encore un peu fripée par l’hiver, et c’est très bien ainsi.
Ralentir, c’est avancer autrement
On pourrait croire que ralentir, c’est rester sur place. Mais pas du tout. Regardez le papillon. Avant de papillonner justement, il passe par la case cocon. Pas de pression, pas d’agenda surchargé. Et pourtant, il finit par s’envoler.
De notre côté, ralentir au printemps, c’est peut-être redonner de la place à ce qui compte vraiment : un café au soleil, une promenade sans objectif précis, sentir le vent (oui, même quand il décoiffe), écouter ses sensations et ses envies.
Et puis, ralentir, c’est aussi laisser un peu plus d’espace à son souffle, à ses pensées, et qui sait… à son inconscient. L’hypnose me le rappelle souvent : ce n’est pas en forçant qu’on change, mais en laissant venir.
Un printemps à son rythme, sans chronomètre
Alors non, vous n’êtes pas obligée de faire un grand ménage de printemps (sauf si vous en avez envie, bien sûr).
Vous n’êtes pas non plus tenue de « repartir du bon pied » à la première jonquille aperçue.
Vous pouvez tout aussi bien avancer tranquillement, à petits pas, en regardant simplement ce qui vous appelle.
Et si ce printemps était juste une invitation à savourer, à être présente, à respirer un peu mieux — sans chercher à tout changer d’un coup ?
Après tout, la nature ne se dépêche pas… et elle fait ça très bien.
3 idées pour ralentir au printemps
Adopter le rythme des fleurs
Sortez vous promener en observant la nature et repérez ce qui change doucement. Une fleur, un bourgeon, un parfum… comme si vous étiez une botaniste en herbe, sans autre mission que de regarder.
Tu peux même t’inspirer de cette balade de pleine conscience au printemps proposée par France Inter pour te laisser guider en douceur.
Respirer en conscience
Le matin ou le soir, offrez-vous quelques respirations, fenêtres ouvertes, simplement pour sentir l’air et écouter les sons. Sans chercher à changer quoi que ce soit, juste respirer.
Se demander « De quoi ai-je envie ? »
Pas « que dois-je faire ? », mais bien « qu’est-ce qui me ferait du bien aujourd’hui ? ». Et s’écouter.
Parfois, c’est une balade, parfois c’est une sieste, parfois c’est ne rien faire du tout (et c’est parfait aussi).
Et si on allait plus loin, à votre rythme ?
Ce printemps, laissez-vous porter. Il n’y a pas de pression, pas de « bien faire »… juste l’envie d’être bien. Et si vous avez l’impression que votre esprit a un peu trop de choses à gérer ou que vous avez du mal à trouver votre rythme, je vous accompagne avec des séances d’hypnose pour retrouver calme et sérénité, à votre propre tempo.
Prendre rendez-vous pour une séance d’hypnose
