Selon l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), une femme sur trois dans le monde est victime de violence physique ou sexuelle au cours de sa vie, le plus souvent de la part d’un partenaire intime. En France, 213 000 femmes déclarent chaque année être victimes de violences conjugales, soit environ 80 % des cas recensés. Ces données montrent que les femmes sont largement surreprésentées parmi les victimes de violences dans le cadre des relations de couple. Bien que ce phénomène puisse également concerner les hommes, ce texte abordera la problématique au féminin pour refléter cette réalité statistique.

Pourquoi les femmes retournent-elles vers des agresseurs ?

Quand on n’a jamais vécu une relation toxique, il est facile de se demander : « Mais pourquoi elle y retourne ? » C’est une question légitime, mais la réponse est bien plus compliquée qu’un simple « elle l’aime » ou encore, bien pire, un “elle est trop faible pour partir”. Allez! On plonge ensemble dans cette dynamique complexe, et on essaie d’y voir plus clair.

L’emprise psychologique : la toile invisible

Imaginez une toile d’araignée : délicate, quasi invisible, mais qui finit par vous immobiliser complètement. C’est un peu ça, l’emprise psychologique. L’agresseur tisse lentement un réseau de doutes et de manipulations. La victime perd petit à petit confiance en elle, jusqu’à ne plus trop savoir où est le nord. Résultat : partir devient mission impossible. Pas parce qu’elle ne veut pas, mais parce que le poids de cette toile est devenu trop lourd.

Le cycle de la violence : montagnes russes émotionnelles

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Les montagnes russes, c’est sympa… mais pas quand il s’agit de sa vie amoureuse ! Le cycle de la violence, c’est ce perpétuel tour de manège : tension, explosion, excuses larmoyantes et réconciliation passionnée. Pendant cette phase « lune de miel », l’agresseur devient soudain charmant, rempli de promesses. Alors, forcément, la victime a envie d’y croire. On se dit que cette fois-ci, c’est la bonne, qu’il a changé. (Spoiler : il ne change pas.)

L’emprise et l’isolement social : seuls au monde

C’est comme dans un film où il ne reste plus que deux personnages sur une île déserte. Mais ici, l’agresseur joue les Robinson Crusoé tyranniques. Il coupe la victime de ses proches, en discréditant sa famille et ses amis, ou en surveillant ses faits et gestes. Du coup, quand il ne reste plus que lui comme interlocuteur, c’est facile de retomber dans ses bras, même si c’est l’enfer.

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Les pressions sociales, économiques… et patriarcales !

On rêve parfois d’une grande évasion… mais tout le monde n’a pas les moyens de se barrer ! Entre les enfants à charge, les contraintes financières, et la pression sociale (qui murmure « mais un couple, ça se répare ! »), les options peuvent sembler limitées. Et puis, soyons honnêtes, le patriarcat ne rend pas les choses plus simples. Dans certaines cultures, quitter un partenaire, même violent, est vu comme un échec personnel et social. Les injonctions à « tenir bon » ou à « pardonner » viennent de cette même structure patriarcale qui valorise la souffrance silencieuse au nom de la “famille”.

Le traumatisme et la dépendance émotionnelle : l’effet miroir brisé

La violence psychologique laisse des traces, souvent invisibles mais bien présentes. Avec le temps, certaines femmes finissent par croire qu’elles méritent ce qu’elles vivent, ou qu’elles ne trouveront jamais mieux. Le traumatisme brouille les cartes, et les émotions deviennent un véritable casse-tête. Entre peur, culpabilité et espoir, partir paraît plus compliqué que rester.

Comment l’hypnothérapie peut faire la différence ?

Imaginez une bulle de calme, loin du chaos, où vous pouvez enfin respirer et vous reconnecter à vous-même. L’hypnothérapie, c’est ça. C’est l’occasion d’accéder à des ressources enfouies, de retrouver confiance, et de casser les vieux schémas toxiques. Ici, on travaille sur l’estime de soi, on reconstruit une nouvelle réalité et surtout, j’aide ces femmes à reprendre les rênes de leur vie. Un vrai boost de super-pouvoirs intérieurs, en douceur.

Conclusion

Le retour vers un agresseur n’est pas une question de faiblesse ou de choix simple. C’est le résultat d’un ensemble de pressions (merci le patriarcat), d’émotions et de circonstances complexes. Mais, avec du soutien (et un peu d’hypnose), il est possible de rompre ces cycles destructeurs et d’ouvrir la porte vers une vie plus libre et plus lumineuse.

À propos de l’auteur

Anxiété, sommeil, phobies, gestion des émotions, stress, confiance en soi, angoisses, etc. Hypnothérapeute à Nantes après avoir passé une dizaine d’années à travailler en tant qu’infirmière hospitalière. Certifiée en Hypnose Ericksonnienne.

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